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Ecouter les silences
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Écouter les silences
Je parlais de silence dans l’article précédent…
Prenons-nous le temps de fouiner, de fouiller, d’effeuiller les couches de notre intérieur ?
Avons-nous pensé à nous arrêter ? Arrêter de bouger, intérieurement et extérieurement ? Arrêter, de nous occuper l’esprit, le corps ?
Arrêter. Nous poser. Nous stopper !
Arrêter, mais vraiment !
Nous arrêter totalement afin d’écouter, de regarder, de sentir notre corps se poser, se détendre, se mettre en pause. Avons-nous seulement et vraiment essayer ne serait-ce qu’une seule fois ?
Juste quelques 10 minutes. Et Aussi, de nous préparer à vivre cet événement de manière à nous donner la possibilité de rassembler tous les éléments nécessaires à ce moment. Éléments qui se composent d’une petite préparation pour que notre corps ne soit pas tenté de s’occuper physiquement par la vue, par le goût, par le touché, etc… Position méditative ou je dirai plutôt position d’observation de notre corps et de notre esprit, assis ou allongé, dans tous les cas une position où nous sommes détendus où nous pouvons nous détendre, pour favoriser le lâcher prise des stimuli extérieurs. Laisser se poser l’esprit, la respiration et le corps avec ses muscles et son système nerveux, et surtout observer notre capacité à voir tout ce qui pourrait être cacher derrière les émotions et les pensées qui pourraient surgir. Ce n’est peut être pas du mouvement d’ailleurs. Observer, non pas juger, mais observer en laissant passer comme une rivière qui coule, tout ce qui pourrait surgir de nous ou qui apparaîtrait à nos sens dans ce très bref instant lorsque nos pensées et nos émotions cessent d’être en mouvement.
Je parle bien d’observation et non pas de stress lié à une attention poussive et extrême. La respiration et la concentration. Être là, présent à soi. C’est pour cela que la pratique de la méditation nous apporte la sérénité suffisante pour ne pas nous laisser aller à un but ou à une attention extrême qui favoriserait la mise en stress dû à une attente d’un événement intérieur, dû à une attente de résultat. Observer son corps est simplement le fait de poser le regard sur les différentes parties de notre corps, pas d’en émettre des émotions à chaque fois que nous rencontrons une partie de notre corps. Encore moins de la modifier, de projeter quelques pensées que ce soit sur elle. Lorsque nous nous plaçons en méditation, nous sommes dans l’observation, pas dans l’action, du mouvement intérieur physique et du mouvement intérieur de notre esprit. Le fait de se poser est réel. Le fait d’observer est réel.
Synesthésie ou la multiplication des sens
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synesthésie.mp3
Définition wikipédia:
« La synesthésie (du grec syn, avec (union), et aesthesis, sensation) est un phénomène neurologique par lequel deux ou plusieurs sens sont associés. Par exemple, dans un type de synesthésie connu sous le nom de synesthésie « graphèmes-couleurs » (qui représenterait 64,9 % des synesthésies), les lettres de l’alphabet ou nombres peuvent être perçus colorés. Dans un autre type de synesthésie, appelée « synesthésie numérique », les nombres sont automatiquement et systématiquement associés avec des positions dans l’espace. Dans un autre type de synesthésie, appelé « synesthésie de personnification ordinale/linguistique », les nombres, jours de la semaine, mois de l’année évoquent des personnalités. Dans d’autres types de synesthésie, la musique et d’autres sons peuvent être perçus colorés, ou ayant une forme particulière.
……
Alors que des métaphores exprimant un croisement de sens sont parfois qualifiées de « synesthétiques », une vraie synesthésie d’origine neurologique est involontaire et concernerait une personne sur 23, soit environ 4 % de la population. Il est toutefois difficile de quantifier précisément le nombre de personnes véritablement synesthètes dans une population donnée, cette notion étant subjective car basée sur la perception personnelle. Si certaines personnes peuvent ignorer leur synesthésie (car vivant avec depuis toujours sans le savoir), d’autres peuvent se déclarer synesthètes sans l’être véritablement, ou à des degrés considérablement plus faibles que d’autres personnes, s’approchant d’une perception « normale ». »
En d’autres termes, beaucoup de personnes se trouvent dans ce cas. Quelques unes associent une ou deux « sensations », leur apportant des informations importantes dans leur vie quotidienne, un plus non négligeable. D’autres en associent plusieurs sens et jusqu’à obtenir, même, une forme de complétude. Les situations vécues ne sont pas simplement des aléas, des évènements, et chaque sens se mêlant aux autres offrent une vision, un sentiment, une perception et donc une complémentarité et surtout donnent une vision détaillée et globale menant à la justesse et parfois même à la clairvoyance. Continuer la lecture