Énergies, changements intérieurs, matière
Par ces forts changements énergétiques de cycles planétaires, nos références tombent et nous amènent à reconsidérer, ainsi qu’à adapter, notre stabilité intérieure. Sans s’en apercevoir, notre esprit nous stabilise avec les références de nos cinq sens puis renforce ces références en accrochant des émotions, en nous tenant par ce qui est viscéral.
Lorsque ces références tombent, nous nous trouvons dans une situation de vide intérieur, de “dépression”.
Ainsi l’expérience de nos émotions et de nos sens se terminent et nous n’avons pas l’habitude de fonctionner sans ces références. Nous développons une souffrance qui n’est due qu’à cet attachement, à l’attachement de l’esprit aux phénomènes et non à notre véritable nature.
Nous décentrons notre attention vers l’extérieur, nous perdons le contrôle, nous projetons, la peur nous gagne, c’est foutu…
Pour celui qui fonctionne aux perceptions vibratoires des phénomènes et des personnes, ce vide n’est point un vide. Ce vide est une partie de lui même qui l’amène à faire des choix précis dans l’interstice de la matière en mouvement. Autrement dit, ce “vide” s’emplit pour la programmation de la matière, la symbiose intention / action, en conscience.
Entrer dans la matière c’est entrer dans le mouvement planétaire, le mouvement de notre partie divine, l’expérience du passage à la 4ième dimension et des dimensions supérieures. Le lâcher prise du fonctionnement de notre véhicule tridimensionnel, va nous permettre de découvrir cette partie fluide, énergétique, vibratoire et, surtout, cette partie dénuée de compréhension mentale. Le simple fonctionnement vibratoire.
Ce lâcher prise ne peut se focaliser que sur nous même, ou plutôt sur une partie de nous même. Cette partie est la vigilance que la vibration, que nous émanons ou encore que nous portons, reste dans la fluidité et la justesse de qui nous sommes. Ainsi nous n’avons plus besoin de comparer et nous nous plaçons dans un espace temps des plus simple, l’observation de notre justesse intérieure, dans le flux de notre parole en encore de nos pensées, dans le flux de notre vie de chaque instant.
L’interstice de la matière est comme un vide empli d’énergie qui est prête à être mise en vibration. Non point par des moyens extérieurs, mais bien par la symbiose d’une autre vibration consciente. Que l’on parle de l’eau ou bien d’un morceau de roche et même de pierres précieuses, les interstices sont présents dans ces matières différentes. La matière est basique, binaire, et possède ses propres repères ainsi que fonctionnements qu’ils faut, bien entendu, maitriser.
La matière vie, change, vibre dans la conscience de qui elle est.
Il y a toujours matière à penser, matière à discuter, matière à vivre ; normal, la matière c’est l’espace. L’espace intérieur. La matière porte ses vibrations et entre en vibration avec son environnement. Ainsi et, comme nous, êtres humains ou encore êtres vivants, la matière a le même fonctionnement que le tout qui lui est intrinsèquement relié.
Avec la matière
Hervé