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Les petites morts
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Les petites morts
Les petites morts sont des schémas qui nous poussent à nous faire croire que nous allons mourir. Parfois consciemment et parfois inconsciemment. Parfois cela relève d’une absence de reconnaissance, d’un manque, que l’on attribue à une absence de vie. Parfois cela vient d’un jugement personnel face à une situation et nous plongeons dans un vide que nous traduisons par une absence de vie. Mais cette reconnaissance, ce manque, ce vide sont fondés par quoi, sur quoi ? le système parental ? le système éducatif ? Le jugement du monde emprunt d’influence familiale et que nous persistons à continuer d’appliquer au fil de nos expériences ?
Je dirai peu importe car un système de reconnaissance basé sur l’extérieur de nous est voué à l’échec et à des blessures si profondes, qu’il pourra être difficile de les voir et/ou de s’en libérer. Difficile ne veut pas dire impossible, mais veut dire qu’une libération pourra être longue. Difficile, jusqu’à ce que nous posions un regard, une conscience sur ce que nous croyions mentalement absurde au premier abord et un peu plus tard, qui prendra le chemin de la libération de ces schémas installés, le temps que la compréhension s’installe. Ces schémas ne nous entraînent pas toujours dans l’extrême, c’est à dire vers ce sentiment de mort ou de vide profond, mais peuvent nous positionner dans une espèce de dépression, de pensées mélancoliques, d’une impression de tourner en rond, d’avoir un petit vélo dans la tête, d’être en prison etc….
Nous apprenons à juger par rapport à ce que cela nous rapporte et nous considérons que si cela ne nous rapporte rien alors il n’y a pas de vie. Nous n’apprenons pas à juger par rapport au besoin de la situation présente. C’est à dire si ce que nous faisons, si ce que nous générons autour de nous est juste et si cela génère du bien être pour nous et autour de nous. Nous n’apprenons pas non plus à regarder et surtout à trouver par nous même, les solutions de notre vie quotidienne. Nous forgeons notre jugement emprunt d’influences mentales, de déductions et tout cela dénué de perception, parfois même dénué d’observation. Tout au plus nous nous essayons dans cette observation accompagnée d’une recherche de solution personnelle au travers du système éducatif, mais pour de courtes périodes et comme outils ponctuels. Trouver ne veut pas dire appliquer un concept, une manière, mais bien de créer notre propre manière, notre propre concept en fonction de ce que l’on perçoit, de ce que l’on pressent, en fonction de nos intuitions et de nos observations et dans le respect des acteurs de la situation, dans le respect de la situation elle même et de sa demande.
Centrage/Décentrage…
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Le décentrage est une pratique inconsciente et très courante. Nous voulons tous accéder à des situations de rêves, des postes importants, d’accéder au pouvoir et même d’asservir les autres en leur marchant sur la gueule… sans nous soucier de ce qui nous correspond réellement. Aussi nous errons dans un décentrage presque quotidien, nous errons non seulement dans des métiers qui ne sont pas fait pour nous mais aussi dans des systèmes de pensés qui ne nous permettent pas d’évoluer ou de grandir en accord avec qui nous sommes réellement. Nous nous fatiguons à vouloir absolument et ce, jusqu’à la « mort » de soi ou pire jusqu’à la mort de l’autre, accepter que ce que nous croyons est la réalité et que nous allons pouvoir le vivre. Dans ces conditions, ce n’est pas si simple que cela d’avancer vers la fluidité et surtout le bonheur.
Alors nous pouvons utiliser toutes formes de masquage et autres pratiques tentant à nous faire croire que tout est possible d’un point de vue de notre vision et de nos aspirations ou plutôt de l’idée que nous nous faisons de nous ou encore de faire preuve de persuasion d’un état autre que celui qui est réellement en nous. Le décentrage perdurera inexorablement tant que notre vision ne sera pas claire.
Certes, utiliser une pratique comme les programmations neuronales, la PNL ou une forme hypnose pour ne citer que ceux-là dans le but d’un déblocage en accompagnement thérapeutique est tout à fait juste si tenté que ces pratiques correspondent à notre potentiel. Et normalement le thérapeute avéré est à même de voir si cela nous sert ou si cela nous dessert. Forcer une pratique, une idée, une réflexion n’a jamais mené à la fluidité, à l’amour et au bonheur.
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