Énergies les attachements
Au cours de notre vie nous nous attachons à toutes les choses, les êtres et les événements qui se présentent à nous, que nous vivons, expérimentons à chaque instant. Mais comment notre esprit et nos énergies travaillent dans ces attachements ?
Notre esprit, tout d’abord. Emprunt de plusieurs parties, la partie incarnée ou ce que j’appelle les outils du mental, les émotions et les pensées, et la partie divine, notre nature véritable. Un esprit non calmé, non dompté ou encore non conquis, voit submerger la partie de nature véritable par ses pensées et ses émotions que l’on pourrait appeler mental ou égo. Ainsi sur chaque rencontre de choses, d’êtres ou d’évènements, l’esprit va poser des repères de sens (voir, toucher, sentir, gouter et écouter) ainsi que des repères d’émotions et de pensées.
A ce moment là, l’attachement de l’esprit nait, emprunt de notre fonctionnement basique et tridimensionnel. Notre esprit est comme une grande base de données, un stock de magasin, une arrière boutique de savoir. Lorsqu’il vit un évènement ou rencontre un être, il compare avec ce qu’il connaît, aussi bien dans le touché que dans la vue, dans l’odorat que dans le son ou encore dans le goût. Tant qu’il ne trouvera pas de similitude de connaissance, même infime, le mental va rester en alerte d’une attaque potentielle, et encore mieux, il va prendre le contrôle sur l’émotionnel pour nous empêcher de vivre l’instant de manière neutre. Simplement parce qu’il doit rester maître de l’esprit, rester en contrôle permanent sous peine de se voir mourir. S’il n’a plus le contrôle, alors il n’a plus de raison d’exister. Mais nous l’avons tellement sollicité ce mental pour qu’il prenne le contrôle total sur notre vie. « Réfléchis avant d’agir ! » disaient les parents, « sers-toi de ta tête »… « Utilise ce que tu as appris ! »… « Si tu fais ça, tu vas tomber ! » donc aucune place pour la spontanéité, le ressenti et l’élan.
Autrement dit, nous ne voyons pas les situations que nous vivons, nous les écrasons littéralement de nos émotions, nous les façonnons de nos pensées et de nos émotions qui définiront par la suite avec de l’à peu près, les instants que nous vivrons. Ainsi la distorsion est présente et se perpétue depuis la racine d’un évènement mentalisé, vécu/stocké, jusqu’aux parties infinitésimales en lien avec les similitudes de la racine de ce même évènement. Ainsi nous pouvons voir que l’esprit ne retient que la globalité d’un évènement avec juste quelques attaches sensorielles. Suffisamment pour nous laisser une dépendance mentalisée. Ben oui, il n’y a que le mental qui retrouvera la succession de pensées et d’émotions qui ont conduit au stockage de l’évènement. Le mental assure donc son utilité et notre dépendance à sa survie.
Observez ce processus et vous verrez qu’il est très facile, avec un esprit vif, de le reconnaitre et d’observer les différents liens d’attache que le mental pose en repères.
Au niveau énergétique, ne pas confondre énergie et émotion, les liens sont différents. En effet, et pour les choses, les objets et les formes inertes, l’énergie ne perdure pas dans un continuum espace temps. Et si cela se passe, c’est uniquement le sujet qui entretient ce lien par son mental avec une empreinte émotionnelle et donc recrée un semblant d’énergie qui n’est pas du tout la représentation de ce qui est, donc une illusion. En revanche et concernant un évènement porteur d’une énergie spécifique, il entre en résonance, en vibration avec « l’expéri-menteur » ou si vous préférez le sujet, dans le temps de sa fonction (c’est l’évènement facteur déclenchant). Souvenez-vous, on attire ce que l’on vibre. Ainsi un lien unique se crée pour une unique fonction et qui aura pour attache les deux parties, dans un premier temps et plus qu’une seule par la suite, celle du sujet qui le vivra dans le rappel, dans le souvenir.
Concernant les êtres et les évènements c’est un peu plus compliqué car les interrelations et les interdépendances, actuelles et karmiques (autres vies vécues), agissent de manières importantes dans ces liens uniques. Je vais essayer d’être clair, car le sujet est très complexe car nous, êtres humains, sommes porteurs de plusieurs énergies, plusieurs continuum espace temps et de plusieurs dimensions et plans de vie. Nous vivons dans différentes réalités en même temps. Nous finissons d’intégrer des vies vécues dans notre vie actuelle, nous terminons des vibrations passées, nous avons des liens en harmonique avec d’autres situations, liens, vies similaires passées, nous en commençons d’autres, nous travaillons sur notre compréhension et notre taux vibratoire, c’est-à-dire notre capacité à transcender, intégrer, accepter les changements, car notre évolution en dépend.
Comme vous pouvez le voir, nous sommes déjà liés avec des quantités d’évènements et des quantités d’êtres ; en d’autres termes nous sommes porteurs de beaucoup de vibrations, d’énergies. Il suffit d’un évènement portant une de ces vibrations pour que la totalité karmique (s’il y en a une) se réveille et ainsi nous oblige non seulement à une obligation de conscience mais aussi à un travail d’intégration, d’acceptation. De toutes manières, si nous nous trouvons dans une situation ou que nous sommes confrontés à un évènement, c’est que nous vibrons au minimum une partie de celui-ci.
On attire ce que l’on vibre, donc il n’y a pas de hasard ! Et surtout pas d’erreur.
Beaucoup moins complexe, prenons une rencontre de deux personnes « toutes neuves ». C’est leur capacité à faire des choix conscients qui va définir le niveau d’attachement des deux personnes et qui va définir si d’autres attaches sont nécessaires pour terminer la compréhension, l’intégration de cette énergie et/ou de cet évènement. Dans tous les cas, les deux personnes restent attachées par leur lien commun. Imaginons qu’il y ait une des deux personnes qui effectue un travail de séparation sur cette relation, elle n’en demeure pas moins reliée par la seconde, certes, bien moins qu’avant, mais tout de même liée. Tant que l’équilibre énergétique n’est pas comblé, tant que le niveau de conscience énergétique n’est pas intégré, le lien perdure et demeure. C’est pour cela que différentes énergies peuvent se traduire en différents évènements. Pourtant c’est la même énergie, le même taux vibratoire qui doit être intégré, atteint. Mais la vie est une dame qui s’évertue à nous faire comprendre de plusieurs façons comment intégrer ces modifications.
Les attaches énergétiques sont des liens de consciences et doivent, de ce fait, être intégrées tant au niveau vibratoire qu’au niveau cellulaire pour rétablir un certain équilibre. Si l’équilibre s’établit, le lien ne présente plus d’altération ou de distorsion et donc prend fin puisque intégré, puisque en fluidité. Tout évènement à un début et une fin, dans quelques espaces temps que ce soient. Tout être a un lien, une attache dans quelques espaces temps, dimensions ou plans qui soient.
Pourquoi ?
Parce qu’il n’a pas intégré la connaissance qu’il est ce monde dans sa totalité. S’il se réalise, il n’a plus besoin de lien puisqu’il est le lien. Car celui qui se réalise, celui qui réalise qu’il est le monde n’a plus besoin de l’expérimenter. Il est cela. Ainsi, il est toutes les énergies, il est toutes les créations et tous les évènements. Il sait puisqu’il est la connaissance. Ainsi, il a rassemblé en conscience toutes les parties de lui, en lui, qui étaient parties expérimentées des connaissances, des situations dans les différents continuums espaces temps, plans et dimensions. C’est comme partir expérimenter de multiples façons, de multiples facettes, de multiples manières de retrouver le divin en nous. De voir qu’elle est notre véritable nature.
De part cette expérience, nous pourrons plus facilement voir notre partie divine, dans des expériences et dans des situations similaires et donc éviter les attachements. L’attachement n’est que le produit de notre mental, de nos pensées et de nos émotions. L’attachement est un facteur obscurcissant sur le chemin du bonheur. L’attachement est un effet de la souffrance. Comment se libérer de la souffrance ? Enlever les causes de la souffrance. Ne confondez pas Amour et attachement. Nous pouvons aimez sans être attachés, nous pouvons aimer sans souffrance et nous pouvons aimer sans souffrir. Nous pouvons aimer dans la fluidité et non dans la distorsion.
Observez-vous bien. Ayez un esprit vif, vis-à-vis de vous-même. Faites des choix conscients pour votre fluidité, non point avec votre tête, mais avec votre ressenti, vos perceptions. Là où se trouve vos perceptions, il n’y a pas de mental, pas d’ego.
Les perceptions viennent à vous, à condition que vous soyez chez vous !
Tous mes vœux de bonheur pour cette année 2011
Puisse-t-elle vous apporter l’éveil
Hervé