à méditer, à pratiquer
Le meilleur moyen
Le meilleur moyen de se connaître, c’est de s’observer !
Naitre, demeurer, disparaître
« Pour ceux qui pensent que les choses naissent, demeurent, et disparaissent, il faut dissiper ce malentendu en comprenant la survenue en dépendance et, le fait que tous ce que nous percevons comme caractéristiques ne sont que des étiquettes ». Nāgārjuna
Comprendre
Vous ne comprenez au-dehors de vous que ce que vous avez déjà compris en vous…
Soyez sûrs que la totalité de l’humanité est toujours en vous, plus ou moins exprimée dans des équilibres différents.
Mais ce que vous refusez d’accepter consciemment en vous, vous refusez de l’accepter consciemment au dehors parce que le dehors vous renvoie à vous-même et vous oblige à refuser encore plus.
Si vous avez tout accepté en vous, si vous avez vu consciemment que l’univers entier était en vous, le meilleur du meilleur, le pire du pire, tout, – vous connaissez au vrai sens du mot connaître qui signifie « être consciemment », tout, et par conséquent plus rien ne vous est étranger ; plus rien.
Le criminel n’est pas un autre pour vous : vous l’avez rencontré en vous.
L’idéaliste n’est un autre pour vous : vous l’avez rencontré en vous.
Le mystique n’est pas un autre pour vous : vous l’avez rencontré en vous.
Le vaniteux n’est pas un autre pour vous : vous l’avez rencontré en vous.
C’est votre conscience qui accepte la totalité de ce qui est en vous et qui accepte ce qui est au dehors de vous.
Et vous avez découvert que la valeur suprême, c’est cette conscience-sans-ego elle-même, en laquelle et par laquelle tout est résolu – tout – puisqu’elle est libre.
Seule cette conscience est vraiment vous-même.
Vous avez traversé une étape où la conscience de soi habituelle, endormie, a paru en effet être démantelée, parce que tous les aspects de vous ont été présents au même moment, au lieu qu’un seul vienne à la surface.
Dans la pleine acceptation de ces contradictions, vous avez découvert la totalité et vous avez découvert l’unité.
(Arnaud Desjardins – Au-Delà du Moi)
Écouter
maître Dilgo Khyentsé Rinpoché avait coutume de dire : « Plus vous écoutez, plus vous entendez ; plus vous entendez, plus votre compréhension s’approfondit. ».
avoir un esprit
Certaines personnes pensent que, lorsqu’elles méditent, elles ne devraient avoir aucune pensée, aucune émotion. Si pensées ou émotions se manifestent, cela les contrarie, les fâche contre elles-mêmes et les persuade qu’elles ont échoué. Rien n’est moins vrai. Ainsi que le dit un proverbe tibétain : « C’est beaucoup demander que de vouloir de la viande sans os et du thé sans feuilles. » Tant que vous aurez un esprit, des pensées et des émotions s’élèveront. Sogyal Rimpoché
Prendre refuge
/ Je prends refuge auprès du Bouddha en souhaitant que tous les êtres sensibles comprennent profondément la grande voie et prennent la plus ferme détermination;
/ Je prends refuge auprès du Dharma en souhaitant que tous les êtres sensibles étudient profondément le Sūtra Piṭaka et que leur intelligence soit aussi vaste que l’océan;
/ Je prends refuge auprès du Sangha en souhaitant que tous les êtres sensibles se comprennent bien et s’entendent à merveille sans rencontrer aucun obstacle.
Saisir
Quand vous prenez les choses, c’est à cause d’une soif, d’une appropriation, d’une saisie ; vous devriez perdre cela, et le perdre entièrement, au-dessus, au-dessous, tout autour, et à l’intérieur. Qu’importe ce que vous saisissez, dès que vous saisissez vous êtes en train de perdre votre liberté. Comprenez-le et ne saisissez rien. Alors, vous cesserez d’être tel que vous fait l’attachement, lié au pouvoir de la mort, de Mara. Bouddha
L’Attention
Il est important, quand vous pratiquez la méditation, de ne pas vous laisser entraîner à un commentaire mental, ni à une analyse ou à un bavardage intérieur.
Ne confondez pas le commentaire mental de votre esprit – « maintenant j’inspire, maintenant j’expire » – avec l’attention.
Ce qui compte, c’est la pure présence. Ne vous concentrez pas trop intensément sur la respiration ; accordez-lui à peu près 25% de votre attention, laissant les 75% restant dans une détente calme et spacieuse. A mesure que votre respiration deviendra plus consciente, vous serez davantage présent ; vous rassemblerez tous les aspects fragmentés de vous-même et trouverez la plénitude.
Sogyal Rimpoché – extrait du chapitre 5 du Livre tibétain de la vie et de la mort
On pourra dire
On pourra dire, noter, autant de mots pour décrire les événements, les choses, les personnes c’est qu’il y a encore notre esprit qui s’attache, qui distortionne, qui souffre … je crois que lorsque le silence de l’esprit est au rendez vous et que l’évidence sans mot, l’évidence d’un ressenti, l’évidence d’être là au bon endroit s’installe, alors c’est que la justesse de vivre est là, c’est le bonheur qui se pratique…Pas habituel pour des humains sans cesse dans le bruit et la fuite du moment !
Silence
On pourra dire, noter, autant de mots pour décrire les événements, les choses, les personnes c’est qu’il y a encore notre esprit qui s’attache, qui « distortionne », qui souffre … je crois que lorsque le silence de l’esprit est au rendez vous et que l’évidence sans mot, l’évidence d’un ressenti, l’évidence d’être là au bon endroit s’installe, alors c’est que la justesse de vivre est là, c’est le bonheur qui se pratique…Pas habituel pour des humains sans cesse dans le bruit et la fuite du moment !