éveil

Sutras – Tevijja Sutta

Tevijja Sutta
La voie bouddhique exposée à des aspirants brâhmanes

Ainsi ai-je entendu :

Une fois, le Bhâgavat, en voyageant dans le pays Kosala avec un groupe important d’à peu près cinq cents disciples, arriva à Manasakata qui était un village de brahmanes. Alors le Bhâgavat fit halte dans le parc des Manguiers situé au nord du village, au bord de la rivière Aciravati. A cette époque-là, beaucoup de brahmanes célèbres et riches, le brahmane Canki, le brahmane Tarukkha, le brahmane Pokkarasati, le brahmane Janussoni, le brahmane Todeyya et d’autres encore vivaient dans le village.

Un jour, une discussion naquit entre les jeunes brahmanes nommés Vasettha et Bharadvaja, sur le sujet de la voie et de la non-voie, alors qu’ils faisaient les cent pas.

Le jeune brahmane Vasettha dit :

« La voie annoncée par le brahmane Pokkarasati est la voie directe vers le salut, celle qui mène l’individu qui la suit à l’état d’union avec Brahma. »

Le jeune brahmane Bharadvaja dit :

« La voie annoncée par le brahmane Tarukkha est la voie directe vers le salut, celle qui mène l’individu qui la suit à l’état d’union avec Brahma. »

Le jeune brahmane Vasettha ne put convaincre le jeune brahmane Bharadvaja, ni le jeune brahmane Vasettha.

Enfin, Vasettha dit à Bharadvja :

l’ascète Gotama, fils des Sakyas, ayant abandonné sa famille sakya et quitté son foyer pour entrer dans la vie religieuse, demeure ces jours-ci dans le parc des Manguiers du village Manasakata.

A propos du vénérable Gotama, une haute réputation s’est propagée partout:

« Il est le Bhâgavat, l’Arahant, parfaitement et pleinement éveillé, parfait en sagesse et en conduite, bienvenu, le Connaisseur des mondes, l’incomparable Guide des êtres qui doivent être guidés, l’Instructeur des dieux et des humains, le Bouddha, le Bhâgavat. »

– Viens, Bharadvaja. Allons voir l’ascète Gotama, interrogeons-le sur cette question et gardons sa réponse dans nos pensées.

– Entendu, mon ami, répondit le jeune brahmane Bharadvaja.

Le jeune brahmane Vasettha et le jeune brahmane Bharadvaja s’approchèrent de l’endroit où se trouvait le Bhâgavat. S’étant approchés, ils échangèrent avec le Bhâgavat des compliments de politesse et des paroles de courtoisie, et s’assirent à l’écart sur un côté.

S’étant assis, le jeune brahmane Vasettha dit au Bhâgavat :

Ô vénérable Gotama, alors que nous faisions les cent pas en parlant, une discussion s’éleva entre nous au sujet de la voie et de la non-voie. J’ai exprimé mon opinion ainsi :

« La voie annoncée par le brahmane Pokkarasati est la voie directe vers le salut, celle qui mène l’individu qui la suit à l’état d’union avec Brahma. »

(Cependant), Bharadvaja a exprimé son opinion : « La voie annoncée par le brahmane Tarukkha est la voie directe vers le salut, celle qui mène l’individu qui la suit à l’union avec Brahma. » Ô vénérable Gotama, en ce qui concerne ce sujet, il y a une dispute, un débat et une différence (entre Bharadvaja et moi- même).

(Le Bhâgavat s’adressa au jeune brahmane Vasettha et dit) :

Vous dites, ô Vasettha, que la voie annoncée par le brahmane Pokkarasati est la voie directe vers le salut, celle qui mène l’individu qui la suit à l’état d’union avec Brahma. Et également vous dites que, selon Bharadvaja, la voie annoncée par le brahmane Tarukkha est la voie directe vers le salut, celle qui mène l’individu qui la suit à l’état d’union avec Brahma. Alors, ô Vasettha, sur ce sujet y a-t-il vraiment une contestation, une dispute, une différence ?

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Sutras – Veludvareyya Sutta

Veludvareyya Sutta
(extrait de l’Anguttara Nikaya XI.1 Kimattha Sutta)

Ainsi ai-je entendu :

Une fois, le tathâgata voyageant dans les provinces du pays Kosala, avec un important groupe de disciples, arriva à Veludvàra, un village de brahmanes. Les habitants de Veludvàra, brahmanes chefs de famille apprirent que le sadhu Gotama, fils des Mayas, qui avait abandonné sa famille Maya et quitté son foyer pour entrer dans le renoncement, en voyageant dans les provinces du pays Kosala, était parvenu à Veludvàra. En effet, une bonne réputation s’était propagée à propos du tathâgata Gotama

« Il est le tathâgata, l’arahànt parfaitement et pleinement éveillé, parfait en sagesse et en conduite, bien arrivé (à son but), le connaisseur des mondes, l’incomparable guide des êtres qui doivent être guidés, l’instructeur des dieux et des humains, le Bouddha, le tathâgata. Ayant connu lui-même ce monde-ci avec ses dieux, avec ses Màra(s) et ses Brahmà(s), avec ses troupes de religieux et de brahmanes, ses êtres célestes et humains, il le fait connaître. Il enseigne la doctrine, bonne en son début, bonne en son milieu, bonne en sa fin, bonne dans sa lettre et dans son esprit, et il exalte la conduite pure parfaitement pleine et parfaitement pure. Rencontrer un tel arahant est vraiment une chance. »

Les brahmanes chefs de famille, habitants de Veludvàra, rendirent visite au tathâgata. En arrivant, certains parmi eux rendirent hommage au tathâgata, puis s’assirent à l’écart sur un côté.  D’autres échangèrent avec lui des politesses et des paroles de courtoisie, puis s’assirent à l’écart sur un côté. Certains, les mains jointes, se tournèrent vers le tathâgata, puis s’assirent à l’écart sur un côté. D’autres encore, ayant énoncé leurs noms et leurs noms de famille, s’assirent à l’écart sur un côté. D’autres s’assirent à l’écart sur un côté sans rien dire. S’étant assis à l’écart sur un côté, les brahmanes chefs de famille, habitants de Veludvàra, s’adressèrent au tathâgata et dirent :

« Ô Vénérable Gotama, nous sommes des gens qui ont telles passions, tels espoirs, telles intentions comme : « de vivre au milieu de beaucoup d’enfants », « d’utiliser le santal de Bénarès « de porter des guirlandes et d’utiliser des parfums et des onguents », « d’accepter l’or et l’argent  » de renaître dans les destinations heureuses, dans les états célestes, après la dissolution du corps, après la mort ». Nous vous demandons, ô vénérable Gotama, enseignez-nous une doctrine selon laquelle nous pourrions vivre avec telles passions, tels espoirs, telles intentions comme : « De vivre au milieu de beaucoup d’enfants, d’utiliser le santal de Bénarès, de porter des guirlandes et d’utiliser des parfums et des onguents,d’accepter l’or et l’argent, de renaître dans les destinations heureuses, dans les états célestes, après la dissolution du corps, après la mort. »

Le tathâgata dit :

« Ô chefs de famille, je vous enseignerai donc un mode de vie qui procure un profit à chacun. Écoutez le. Rendez vos oreilles attentives. »

« Entendu, ô vénérable Gotama », répondirent les brahmanes chefs de famille, habitants de Veludvàra.

Le tathâgata dit :

« Quel est, ô chefs de famille, le mode de vie qui procure un profit à chacun ? Imaginons, O chefs de famille, que le disciple noble réfléchisse ainsi : « J’aime la vie et je ne veux pas mourir. J’aime la joie et je répugne aux douleurs. Si je suis privé de la vie par quelqu’un, c’est un fait qui n’est ni agréable ni plaisant pour moi. Si, moi, je prive quelqu’un d’autre de sa vie, ce ne sera un fait ni agréable ni plaisant pour lui, car il ne veut pas qu’on le tue, et il aime la joie, et il répugne aux douleurs. Ainsi, un fait qui n’est ni agréable ni plaisant pour moi doit être un fait qui n’est ni agréable ni plaisant pour quelqu’un d’autre. Donc, un fait qui n’est ni agréable ni plaisant pour moi, comment puis-je l’infliger à quelqu’un d’autre ? »

« Le résultat d’une telle réflexion est que le disciple noble lui-même s’abstient de tuer les êtres vivants. Il encourage les autres à s’abstenir de tuer les êtres vivants. Il parle et fait l’éloge d’une telle abstinence. Ainsi, en ce qui concerne la conduite de son corps, il est complètement pur.»

« Et encore, ô chefs de famille, imaginons que le disciple noble réfléchisse ainsi : « Si quelqu’un prenait avec l’intention de la voler une chose m’appartenant que je ne lui ai pas donnée, ce serait un fait ni agréable ni plaisant pour moi. Si moi, je prenais avec l’intention de la voler une chose appartenant à quelqu’un d’autre qu’il ne m’aurait pas donnée, ce serait un fait ni agréable ni plaisant pour lui. Ainsi, un fait qui n’est ni agréable ni plaisant pour moi doit être un fait qui n’est ni agréable ni plaisant pour quelqu’un d’autre. Donc, un fait qui n’est ni agréable ni plaisant pour moi, comment puis-je l’infliger à quelqu’un d’autre ? » « Le résultat d’une telle réflexion est que le disciple noble lui-même s’abstient de prendre ce qui ne lui est pas donné. Il encourage les autres à s’abstenir de prendre ce qui ne leur est pas donné. Il parle et fait éloge d’une telle abstinence. Ainsi, en ce qui concerne la conduite de son corps, il est complètement pur.»

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Sutras – Discours sur les dix Dharma

Ainsi ai-je entendu, une fois que le Bienheureux était installé à Savatthi, dans le bosquet de Jéta, au monastère d’Anathapinkida. Là, il s’adressa aux Bhikkus en ces termes : « Bhikkus », « Oui Bhanté (Vénérable) », répondirent-ils. Il leur dit :  » Il y a dix choses qui doivent constamment être développées, pour qui devient moine : « 

1. « J’ai maintenant changé de mode de vie (quitté la vie de laïc) ». Cela doit être sans cesse médité par lui.

2. « Ma vie dépend des autres (l’interdépendance) », Cela doit être sans cesse médité par lui.

3. « Je dois maintenant me comporter d’une manière différente », Cela doit être sans cesse médité par lui.

4. « Ma conscience me tracassera-t-elle au sujet de l’état de ma vertu ? » Cela doit être sans cesse médité par lui.

5. « Est-ce que mes compagnons brahmacaris (brahman) avisés, me testant, me reprocheront-t-ils l’état de ma vertu ? » Cela doit être sans cesse médité par lui.

6. « Il y aura une séparation d’avec tous les êtres chers et aimés. La mort me porte vers cette séparation. » Cela doit être sans cesse médité par lui.

7. « Je suis constitué de Kamma (Karma), le Kamma est mon héritage ; le Kamma est ma force motrice, le Kamma est mon parent, le Kamma est mon refuge. Quelque soit le Kamma que je forme, bon ou mauvais, j’en serai héritier ». Cela doit être sans cesse médité par lui.

8. « Comment je passe mes nuits et jours ? » Cela doit être sans cesse médité par lui.

9. « Est-ce que je prends plaisir à la solitude ? (en méditation) ». Cela doit être sans cesse médité par lui.

10. « Ai-je obtenu des facultés surhumaines ? Ai-je gagné la sagesse supérieure de sorte que, lorsque je serai interrogé par les Brahmacarins à l’approche de la mort, je ne serai pas déprimé et confus ? » Cela doit être sans cesse médité par lui.

Ces choses-là, Ô Bhikkhus, sont au nombre de dix.
Et, tous dans la vie monacale doivent souvent les maintenir en leur esprit.

Sources: Compilation proposée par Gilles PRIN
Ce travail qui nous permet d’accéder aux textes en français est un ensemble de sutras parmi les plus importants afin de pouvoir les étudier sans recourir à plusieurs livres. Merci Gilles pour ce partage.

Sutras – Sacca Vibhanga Sutta

SACCA VIBHANGA SUTTA
LE SUTRA DE LA VÉRITÉ

Amis, quelle est la vérité de la voie menant à la fin de la souffrance ?
Ce n’est que le Noble Sentier Octuple, à savoir : Compréhension Juste, Pensée Juste, Parole Juste, Action Juste, Moyen d’Existence Juste, Effort Juste, Attention Juste, Concentration Juste.

Amis, qu’est-ce que la Compréhension Juste ?
C’est en fait, amis, la connaissance de la souffrance, l’apparition de la souffrance, la cessation de la souffrance, le sentier menant à la cessation de la souffrance. Amis, telle est la Compréhension Juste.

Amis, qu’est-ce que la Pensée Juste ?
La pensée du renoncement, de l’affranchissement de la méchanceté, de l’affranchissement, de la cruauté.
Amis, telle est la pensée juste.

Amis, qu’est-ce que la Parole Juste ?
C’est s’abstenir de mentir, de calomnier, de parole dure, de parole inutile. Amis, telle est la Parole Juste Amis, qu’est-ce que l’action juste ? C’est s’abstenir de tuer, de voler, de commettre l’adultère. Amis, telle est l’Action Juste.

Amis, qu’est-ce que le Moyen d’Existence Juste ?
Amis, c’est un noble disciple renonçant aux moyens de vivre illicites pour mener une vie honnête. Amis, tel est le Moyen d’Existence Juste.

Amis, qu’est-ce que l’Effort Juste ?
C’est un disciple qui espère, lutte, s’efforce, maîtrise son mental, s’exerce pour combattre l’apparition du Mal et de mauvaises pensées. Il espère, lutte, s’efforce, maîtrise son mental, s’exerce pour l’apparition de bonnes pensées. Il espère, lutte, s’efforce, maîtrise son mental, s’exerce pour la stabilité, pour l’absence de confusion, pour la croissance, la plénitude, et la culture du mental, pour la consolidation des bonnes pensées apparues ; Amis, tel est l’effort juste.

Amis, qu’est-ce que l’attention juste ?
Amis, c’est un disciple qui vit en voyant le corps dans sa réalité, zélé, réfléchi, attentif, discipliné dans un monde sans cupidité ni découragement ; qui vit en voyant le sentiment dans sa réalité, zélé, réfléchi, attentif, discipliné dans un monde sans cupidité ni découragement ; qui vit en voyant le mental dans sa réalité, zélé, réfléchi, attentif, discipliné dans un monde sans cupidité ni découragement. Amis, telle est l’attention juste.

Amis, qu’est-ce que la Concentration Juste ?
C’est un disciple détaché des plaisirs des sens, détaché des états mentaux malsains, qui entre et demeure dans le premier jhana, accompagné par une pensée appliquée et soutenue avec une extase et un bonheur nés lors de la retraite. Avec le fléchissement de la pensée appliquée et soutenue il entre et demeure dans le deuxième jhana, qui possède une confiance interne et une unification de la pensée, est sans pensée appliquée ni soutenue, et est rempli d’extase et de bonheur nés lors de la concentration.

Avec la disparition de l’extase, il demeure dans l’équanimité, attentif et judicieux,
et il expérimente sur sa propre personne ce bonheur dont la noble personne dit :  » heureux celui qui vit dans l’équanimité et est attentif « .

Alors il entre et demeure dans le troisième jhana.
Avec l’abandon du plaisir et de la souffrance, et avec la précédente disparition de joie et peine, il entre et demeure dans le quatrième jhana qui n’a ni douleur ni plaisir et possède la pureté de l’esprit grâce à l’équanimité.

Amis, telle est la Concentration Juste.
Amis, telle est la vérité de la voie menant à la fin de la souffrance.

 

Sources: Compilation proposée par Gilles PRIN
Ce travail qui nous permet d’accéder aux textes en français est un ensemble de sutras parmi les plus importants afin de pouvoir les étudier sans recourir à plusieurs livres. Merci Gilles pour ce partage.

 

Sutras – Maha-parinibbana Sutta

Maha-parinibbana Sutta

Première partie
Au Magadha

1. Ainsi l’ai-je entendu. Un jour le Béni du Ciel demeurait à Rajagaha, sur la colline appelée Pic du Vautour. A cette époque, le roi de Magadha, Ajatasattu, fils de la reine Videhi, voulut faire la guerre aux Vajjis. Il parla de la sorte : « Ces Vajjis, puissants et glorieux comme ils le sont, je vais les annihiler, je vais les faire périr, je vais complètement les détruire. »

2. Et Ajatasattu, le roi de Magadha, s’adressa à son premier ministre, le brahmane Vassakara, en disant : « Allons, brahmane, va trouver le Béni du Ciel, rends-lui hommage en mon nom à ses pieds, souhaite lui bonne santé, force, aisance, vigueur, et réconfort, et dis-lui ceci : ‘O Seigneur, Ajatasattu, le roi de Magadha, désire faire la guerre aux Vajjis. Il a dit de la sorte : « Ces Vajjis, puissants et glorieux comme ils le sont, je vais les annihiler, je vais les faire périr, je vais complètement les détruire. »‘ Et quoi que te réponde le Béni du Ciel, garde-le bien à l’esprit et informe m’en ; car les Tathagatas ne parlent pas faussement. »

3. « Très bien, sire, » dit le brahmane Vassakara en assentiment à Ajatasattu, roi de Magadha. Et il ordonna qu’un grand nombre de voitures magnifiques fut préparé, en monta un lui-même, et accompagné par le reste, sortit de Rajagaha en direction du Pic du Vautour. Il poursuivit aussi loin que put aller la voiture, puis, en étant descendu de voiture, il s’approcha du Béni du Ciel à pied. Après avoir échangé de courtoises salutations avec le Béni du Ciel, de même que bien des paroles agréables, il s’assit d’un côté et s’adressa comme suit au Béni du Ciel : « Vénérable Gotama, Ajatasattu, le roi de Magadha, rend hommage aux pieds du Vénérable Gotama et lui souhaite bonne santé, force, aisance, vigueur, et réconfort. Il désire faire la guerre aux Vajjis, et il s’est prononcé de la sorte : ‘Ces Vajjis, puissants et glorieux comme ils le sont, je vais les annihiler, je vais les faire périr, je vais complètement les détruire.' »

Conditions du bien-être d’une nation

4. A ce moment le Vénérable Ananda se tenait derrière le Béni du Ciel, en train de l’éventer, et le Béni du Ciel s’adressa ainsi au Vénérable Ananda : « Qu’as-tu entendu, Ananda : est-ce que les Vajjis se rassemblent fréquemment, et est-ce que leurs rassemblement sont bien courus ? »

« J’ai entendu dire, Seigneur, qu’il en est ainsi. »
« Pour le moment, Ananda, comme c’est le cas, on peut s’attendre à la croissance des Vajjis, pas à leur déclin.
« Qu’as-tu entendu, Ananda : est-ce que les Vajjis s’assemblent et se dispersent en paix et s’occupent de leurs affaires en concorde ? »
« J’ai entendu dire, Seigneur, que c’est ce qu’ils font. »
« Pour le moment, Ananda, comme c’est le cas, on peut s’attendre à la croissance des Vajjis, pas à leur déclin.
« Qu’as-tu entendu, Ananda : est-ce que les Vajjis n’ont ni promulgué de nouveaux décrets ni aboli ceux qui existent, mais procèdent en accord avec leurs antiques constitutions ? »
« J’ai entendu dire, Seigneur, que c’est ce qu’ils font. »
« Pour le moment, Ananda, comme c’est le cas, on peut s’attendre à la croissance des Vajjis, pas à leur déclin.

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règles de vie selon Bouddha

verticalité25 règles de vie à pratiquer :

1 – L’amour soigne tout
« Jamais la haine ne cesse par la haine ; c’est la bienveillance qui réconcilie. »

2 – Ce n’est pas ce que vous dites mais ce que vous faites qui définit qui vous êtes
« Un chien n’est pas considéré comme un bon chien parce qu’il est bon aboyeur. Un homme n’est pas considéré comme un homme bien parce que c’est un bon orateur. »
« Ce n’est pas un homme sage parce qu’il parle beaucoup ; mais celui qui est calme, affectueux et courageux est appelé sage. »

3 – Le secret d’une bonne santé est de vivre pleinement l’instant présent.
« Le secret de la santé, autant pour le corps que pour l’esprit, c’est de ne pas pleurer sur le passé, ne pas s’inquiéter du futur, ni anticiper les problèmes… mais de vivre dans le moment présent, sagement et sincèrement. »
« Ne vous attardez pas sur le passé, ne rêvez pas de l’avenir, concentrez votre esprit sur le moment présent. »

4 – Les mots ont le pouvoir de blesser et de soigner en même temps.
« Les mots ont le pouvoir de détruire ou de guérir ; lorsqu’ils sont justes et généreux, ils peuvent changer le monde. »

5 – Qui regarde à l’intérieur s’éveille.
« Le chemin n’est pas dans le ciel. Le chemin est dans le cœur. »

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Être en conscience. signification.

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Etre en Conscience Signification.mp3

Être en conscience. Signification.

pleine-conscienceVous êtes entrain de manger mais votre esprit est aux courses de chevaux dans lesquelles vous avez fait des paris. Vous êtes entrain de manger, mais votre esprit est occupé à parler avec votre interlocuteur. Manger est alors accompli mécaniquement. Vous n’êtes pas conscient que de la nourriture est absorbée.

Vous êtes entrain de conduire mais votre esprit est occupé à la soirée où vous devez aller. Ou encore vous êtes entrain de regarder la télévision et votre esprit se perd dans de nombreuses pensées ou se laisse porté par le brouhaha et le mouvement des images projetées.

Vous êtes assis dans une mosquée ou peut être un temple et vous récitez, tu es mon père, tu es ma mère, tu es mon ami, mon trésor le plus précieux, mais votre esprit et votre œil intérieur sont sur vos chaussures pendant que vous récitez. Parce que les chaussures qu’on laisse à la sortie ou à l’entrée des temples sont souvent volées.

Que faites vous ? Priez vous vraiment ?

Votre attention n’est pas dans l’acte qui est entrain de s’accomplir. La pensée est une activité subtile et raffinée. Ainsi et pour regarder votre esprit afin de le connaitre, de le voir, de l’observer, votre regard intérieur doit devenir aussi raffiné et subtile que votre esprit.

Si vous ne pouvez pas demeurer attentif dans les activités concrètes de votre quotidien, comment serez vous attentif à vos propres pensées ?

Vous devez pratiquer l’attention et la vigilance dans toutes les activités quotidiennes, afin d’être capable d’observer vos pensées qui elles sont subtiles. D’abord, votre pensée ne devrait pas être mécanique. vous avez certainement remarqué que pendant la méditation vous commencez à entretenir même ces pensées que vous ne voulez pas entretenir. Non seulement vous devez être attentif à vos pensées, mais le processus même de la pensée doit s’arrêter.

Vous devez observez vos pensées comme un témoin sans venir s’identifier avec elles, sans saisir le mouvement et les remous (émotions) générés par vos pensées. Avec cette pratique de l’observation, les pensées commenceront à disparaître et ainsi votre subtilité, votre nature véritable, s’éveillera et votre calme intérieur grandira.

Être en conscience, passe par l’observation. Être en conscience, passe par la présence. Vigilance et attention en vous même dans chacun de vos instants.

En conscience et sur le chemin de l’éveil de la conscience

Hervé

(Propos inspirés par Shandra Swamiji)

Corps et Esprit

Écoutez plutôt l’article

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Qui n’a pas désirez lier intimement son corps et son esprit ?

Que cela soit dans la lignée des samouraïs ou encore pour les pratiquants d’arts martiaux, ou peut-être les « yogistes », les méditants etc. Tout le monde essaye de prôner les bienfaits de leur art sous la même appellation, allier le corps et l’esprit, lier le corps avec l’esprit etc…

Mais qu’est-ce que tout cela veut dire.

Tout d’abord il me semble important de rappeler deux notions fondamentales dont la première est :

1- La première notion est que  l’esprit à deux aspects :
* a – D’un côté les émotions et les pensées ou pensées grossières ou encore les pensées avec des voiles obscurcissant
* b – la nature véritable, l’esprit éveillé, l’esprit divin, l’esprit clair.

2- La deuxième notion est que le corps à deux aspects :
* a – le corps grossier que l’on pourra appeler corps substantiel ou plutôt corps formel celui que l’on habite, que l’on voit
* b – le corps subtil composé des souffles (médecine chinoise), des essences qui parcourent les nadis, le bindhu ou encore appelé l’énergie vitale ou präna.

Ce qui est impossible à relier, à unir, ce sont les deux aspects grossiers, l’esprit comme on le perçoit actuellement avec ses émotions et ses pensées et le corps formel comme nous l’habitons actuellement avec l’ignorance des flux énergétiques et de ses subtilités.

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Énergies le mental et ses fonctionnements

Il ne serait pas envisageable de faire état, ici, de comment fonctionne votre mental, car chaque mental a son propre fonctionnement, ces propres repères, qui ont été façonnés par le temps et les évènements que chaque sujet à vécu, interprété et intégré. Simplement et, pour garder la même fibre que le précédent message, je vous propose de continuer sur la lancée, de comment conscientiser, démonter, arrêter les engrenages de la souffrance.

Le plus important étant de conscientiser, de comprendre, d’intégrer et, de pratiquer aussi souvent que vous le pouvez cet enseignement, et surtout lorsque les situations de la vie vous confrontent avec lui. Il est bien entendu que cet enseignement n’est pas le seul pour arriver à la cessation de la ou des souffrances. Nonobstant le fait, qu’il est primordial que pour ressentir, de percevoir et faire grandir en soi le “qui nous sommes”, il est obligatoire de s’ouvrir à d’autres possibilités, de ne pas rester dans un même continuum. Cet extrait en est une partie, une porte qui vous est ouverte.

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Énergies connection avec la terre et les autres plans

Depuis le début des grands changements qui s’opèrent depuis quelques mois, la terre change et ses “habitants” aussi. Nos connections demandent de plus en plus d’harmonie et de puissance. Une forme de netteté, de clarté d’existence. Ainsi nous montons, marche par marche, vers une vibration plus subtile, nous approchant de notre 5ième dimension. Cette dimension où nous devons reprendre conscience de notre aspect divin, nécessite un ajustement de notre structure énergétique et de notre physique ainsi que notre mental.

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Ce blog est un espace d'intégration et de recherche. Si vous n'avez pas vécu au plus profond de votre être c'est à dire intégré les fondements de ces articles ou de ces enseignements, vous ne pouvez pas les enseigner ou les transmettre mais simplement vous pouvez les pratiquer. Pour les pratiquer, Il ne s'agit pas de lire, il ne s'agit pas de citer, mais...

Vous devez entrer dans une pratique quotidienne dans tous vos instants !!

Outre le fait qu'une bonne partie de ces articles font l'objet d'une méditation profonde, d'une reliance avec un flux certain d'énergie, il n'en est pas moins des courants de pensés, des pistes, des chemins à creuser pour le bien-être, la sérénité de votre corps, de votre esprit et de votre subtilité.

D'autre part, et selon les articles 10 de la Convention européenne des droits de l’Homme du 4 novembre 1950 et 11 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne de 2000 : « Toute personne a droit à la liberté d’expression. Ce droit comprend la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontières… »

En conséquence, le site lesintuitions.com ne remplace en aucune façon une consultation médicale ou les conseils de tout autre professionnel de santé. Seul votre médecin généraliste ou spécialiste est habilité à l’établissement d’un diagnostic médical et à l’établissement du traitement adapté qui en découle.

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